Le combat judiciaire contre le réseau Jacob a été ardu. Or les victimes représentées par Maître Carreira ont dû faire preuve de patience. Les remboursements arrivent après l’épuisement de tous les recours, notamment grâce au jugement en appel. Au total, si 29 victimes sont dans la procédure, Maître Olga Carreira défend 20 personnes. Malgré des montants d’indemnisation inférieurs à leurs pertes initiales, cette somme de 885 989 euros recouvrée représente une avancée significative pour les victimes qui ont été soutenues tout au long du processus par l’équipe de Broker Defense.
Sommaire
Arrestation de Gheorge D. et de ses comparses : le réseau Jacob est tombé.
A l’origine de l’affaire, un coup de filet de la police Portugaise. Nous ne dévoilerons pas les détails ayant conduit à l’arrestation de 5 personnes à Lisbonne. Il s’agissait de 4 roumains et d’un français. Le rôle de chacun se révèle peu à peu au fur et à mesure de l’enquête. Le français ? Un homme de paille qui venait ouvrir une société et un compte bancaire. Pourtant, sa présence lors de l’arrestation du groupe était le fruit du hasard. Mais le reste des personnes est fortement intéressant.
Fallait-il donner un nom à cette organisation ? Oui : Jacob. C’était un des noms qu’ils se donnèrent entre eux et qui fut révélé par les écoutes téléphoniques. Mais alors à quoi servait ce réseau ? Son rôle n’était pas de contacter les victimes d’escroqueries. Egalement, il ne consistait pas à gérer et à exploiter des sites internet. Au contraire, il créé de sociétés à l’activité fictive et des comptes bancaires, pour le coup bien réels. Ces comptes servaient à collecter des fonds et à les blanchir.
Cette organisation de malfaiteurs est donc à la tête du blanchiment des fonds. A la tête de l’unité locale, Gheorge D. donne ses ordres. Il pilote. Il dirige. Ses lieutenants sont proches et organisent les opérations, entre les billets d’avions pour les hommes de pailles, l’hôtel et les formalités administratives. La machine a un objectif, blanchir. Donc créer des sociétés pour collecter des fonds, construire un réseau local et l’exploiter.
L’argent part ensuite en Turquie et en Chine. Cette unité locale s’insère dans un ensemble interconnecté nettement plus vaste, de dimensions internationales et touche de nombreux pays, la France, l’Allemagne, Israël…
Jugement, condamnation à de la prison ferme et indemnisation des victimes
Au final, les peines prononcées par le tribunal Portugais étaient sévères. Alors, les prévenus font appel. Motivées par l’espoir de réduire leur peine de prison et de se voir remises en liberté, cette démarche ajoute un nouveau délai. Malheureusement pour les victimes, cela gèle alors la procédure d’indemnisation des victimes. Il faut donc que la cour d’appel rende le jugement définitif. Au final, les accusés n’ont pas été libérés. Leurs peines de prison ont été confirmées. Les indemnisations sont débloquées. Au courant du mois de mars et avril 2023 l’argent est sur les comptes bancaires des victimes..
Ensuite, les condamnés font des demandes de transfert de détention. Les dernières nouvelles ? Une demande acceptée pour l’un d’entre eux. Les autorités le transfère alors dans une prison roumaine début juin 2023 pour y achever de purger sa peine.
L’intervention victorieuse de Maître Carreira pour défendre des victimes d’escroquerie face au réseau Jacob
Nous avons été contactés pour intervenir. Au départ de cette affaire, nous avons eu connaissance de nombreuses escroqueries qui avaient toutes le même point commun. Et donc des paiements sur des comptes bancaires Portugais. Ces comptes bancaire furent le lien décisif. Voici la liste des escroqueries découvertes :
GMT Crypto
Bitcoin Patrimoine
Crypto Major
La Centrale des Cryptomonnaies
Netto Crypto
Coin Patrimoine
Verticoin
North Ridge Patrimoine
General Crypto
Planète Bitcoin
Epargne Crypto
London Equity
Moneo Invest
BK Coin
World Crypto
Placement Crypto
C’est ainsi que le Cabinet d’avocat de Me Carreira a engagé ses diligences et a pu faire le lien de manière efficace et professionnelle avec la justice Portugaise. La suite, vous la connaissez déjà. Les victimes qui nous ont missionnées ont pu être indemnisées partiellement et ont la satisfaction de se dire que justice a été rendue.
