Fortune Maker Engine avis sur une arnaque qui fait partie de la famille des arnaques crypto. Le faux article usurpant Le Monde et l’image de Bernard Arnault sert de porte d’entrée à une fraude bien structurée, qui vise à rediriger les internautes vers Fortune Maker Engine, une plateforme fictive d’investissement crypto. Tout est faux : les déclarations, les images, les témoignages, les sociétés. Ce n’est pas une opportunité, c’est une escroquerie.
Il ne s’agit pas d’un cas isolé, mais d’un système professionnel de prédation financière. Il est vital de le signaler, de le documenter, et de protéger ceux qui pourraient, par naïveté ou précipitation, y laisser leurs économies.
Il faut peu de choses pour fabriquer un piège. Une photo volée, un logo cloné, un texte mensonger. Et puis un clic de trop, celui d’un internaute curieux, intrigué, pressé. C’est ainsi que démarre l’arnaque baptisée “Fortune Maker Engine”, dissimulée derrière une série de faux articles, de fausses interviews et de promesses truquées. Au cœur de cette fraude : l’usurpation d’identité, la manipulation émotionnelle et une plateforme crypto fictive.
Sommaire
L’article piégé : un faux “Le Monde” pour donner l’illusion du journalisme
Le scénario commence avec un faux article de presse. Le site affiche le logo du journal Le Monde, copie sa mise en page, reprend la typographie. L’illusion est travaillée : elle vise à tromper l’internaute en lui faisant croire qu’il lit un contenu publié sur un média reconnu.
Le titre accroche :
“La Banque Centrale de France poursuit Bernard Arnault pour ses déclarations en direct à la télévision”
Cette accroche est fausse de bout en bout. Aucune poursuite, aucune déclaration officielle, aucune source fiable. Mais l’internaute ne le sait pas encore. Il défile l’écran, découvre des images de l’émission C dans l’Air. Bernard Arnault apparaît en plateau. À ses côtés, une journaliste identifiée comme Anne-Sophie Lapix. Des citations sont inventées. On prétend que l’homme d’affaires aurait “dévoilé accidentellement un outil financier réservé à l’élite”. On lui attribue des phrases jamais prononcées.
Ce montage visuel détourne des images existantes de France 5. L’émission est réelle, les captures d’écran aussi. Mais le contexte est falsifié. L’outil prétendument recommandé par Bernard Arnault n’existe pas. Le nom du service est glissé plus bas, dans un lien : Fortune Maker Engine.
Fortune Maker Engine : le cœur du piège
Derrière ce nom, on ne trouve ni société enregistrée, ni équipe identifiée, ni numéro d’agrément AMF. Le site est une coquille vide, construite pour simuler une plateforme de trading automatisé. On y promet des gains “quotidiens”, des “technologies primées”, une “application révolutionnaire déjà utilisée par les millionnaires”. Tout est faux.
L’internaute est incité à remplir un formulaire. Nom, téléphone, e-mail. Il est ensuite recontacté par téléphone par un “conseiller” insistant. L’objectif : l’amener à faire un premier dépôt. En général, 250 €. Une somme “modeste”, justifiée par le besoin de “tester l’algorithme”. Très vite, on lui montre des “gains”. Mais ces chiffres sont simulés. Il n’y a ni marché, ni transactions réelles. Les fonds déposés sont perdus.
Des témoignages inventés, des photos volées
Le site affiche plusieurs “témoignages de réussite”. Des prénoms français, des montants précis :
“Marc, Paris – Gains : 10 987,98 €”
“Fabrice, Lyon – Gains : 6 109,09 €”
Ces identités sont fictives. Les visages sont tirés de banques d’images ou de réseaux sociaux, sans consentement. Il n’existe aucun moyen de vérifier ces prétendus utilisateurs. Il n’y a pas non plus de mentions légales. Aucun numéro de société. Aucun nom de dirigeant.
Les logos de CNN, Forbes, FT.com, Time sont affichés, mais ne renvoient à aucune source. Ils servent uniquement à donner un vernis de légitimité à l’arnaque. Même chose pour les logos de sécurité informatique comme McAfee ou Norton, là encore utilisés sans autorisation.
La mécanique de la fraude : appât, capture, extraction
Cette escroquerie repose sur une mécanique rodée, souvent utilisée dans les arnaques crypto :
- Appât médiatique : faux article, usurpation de média (ici Le Monde), mise en scène d’une célébrité (Bernard Arnault) pour attirer l’attention.
- Fausse autorité : utilisation frauduleuse de logos (France 5, Banque de France, CNN) pour créer un climat de confiance.
- Capture de données : le site demande téléphone, email, parfois copie de pièce d’identité.
- Appel commercial : un escroc se fait passer pour un “conseiller” ou un “coach”. Il incite à faire un dépôt.
- Extraction d’argent : une fois le dépôt fait, l’objectif est de vider le compte bancaire du déposant par des appels répétés et des manipulations psychologiques.
Pas d’existence légale. Aucune autorisation. Aucune transparence.
Le site “Fortune Maker Engine” ne contient aucune mention légale, aucune adresse, aucune référence à une régulation. Il ne dispose d’aucun enregistrement officiel en tant que prestataire financier. Il n’apparaît dans aucune base de données de l’AMF, ni de la FCA britannique, ni d’aucune autorité sérieuse.
Le domaine est souvent très récent, hébergé à l’étranger, et disparaît quelques semaines plus tard pour réapparaître sous un autre nom. Cette volatilité rend difficile la poursuite des auteurs. Mais elle ne doit pas faire oublier l’essentiel : c’est une fraude à 100 %, sans ambiguïté.
Pourquoi cette arnaque fonctionne encore ?
Parce qu’elle combine plusieurs leviers puissants :
Le faux sentiment de “rater une opportunité”
La notoriété d’une figure publique comme Bernard Arnault
Le prestige d’une émission télévisée comme C dans l’Air
L’image d’un journal sérieux comme Le Monde
L’appât du gain rapide
L’illusion de technologie avancée
Si vous avez été victime de ce site, N’HÉSITEZ PAS À NOUS CONTACTER pour plus d’informations. Nous sommes là pour vous informer et vous aider à défendre vos droits en cas d’arnaque financière. Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter NOTRE PAGE DE VICTOIRES et NOS REPORTAGES À LA TÉLÉVISION.
Que faire si j’ai été victime de cette arnaque ?
Il faut réagir vite. Le premier réflexe est de cesser tout contact avec les escrocs. Ne jamais leur envoyer plus d’argent, même s’ils promettent une récupération de fonds. Ne leur envoyez aucun papier d’identité, aucune information personnelle. Si un logiciel de prise de contrôle à distance à été utilisé sur votre ordinateur (comme Anydesk), changez tous vos mots de passe.
Mettez vous en contact avec Broker Defense ou un autre cabinet juridique pour comprendre la situation et vous renseigner sur vos possibilités.
Puis-je récupérer mon argent ?
Cela dépend de la situation, mais il est possible d’engager des démarches. Les escrocs agissent souvent depuis l’étranger, ce qui complique les procédures. Une défense sérieuse est nécessaire.
Rapprochez vous de Broker Defense ou d’un professionnel du droit pour vous renseigner. Dans tous les cas, soyez extrêmement méfiant : des personnes vous proposeront un retour de fonds rapide et garanti. Il s’agit souvent d’escroqueries dites « à la récupération ».
Dois-je porter plainte ?
Oui. Déposer plainte est indispensable, même si cela ne garantit pas un remboursement. C’est un point de départ pour toute action en justice. Broker Defense peut vous aider à porter plainte auprès du procureur de la République. Vous pouvez aussi vous rapprocher des forces de l’ordre par vous même et de manière gratuite.
Faut-il contacter un avocat ?
Oui. Se faire accompagner par un avocat est essentiel. Il pourra assurer la défense de vos intérêts et vous représenter dans vos recours judiciaires. Chez Broker Defense, nous sélectionnons depuis 10 ans les meilleurs avocats, spécialisés en défense de victimes d’escroquerie.
Comment me défendre ?
Contactez nous via notre formulaire, nous vous proposerons une première analyse gratuite par téléphone afin de comprendre la situation
