Vol d’identité, cryptomonnaies, escroqueries en ligne… Ces mots peuvent sembler techniques ou lointains, mais ils désignent une réalité de plus en plus fréquente, qui peut toucher chacun d’entre nous. Un simple clic, une pièce d’identité transmise trop vite, et nos données peuvent se retrouver entre de mauvaises mains.
Regardez la vidéo de nos experts pour en savoir plus !
Sommaire
Usurpation d’identité et crypto comme moyen de paiement : comment se protéger ?
Marc Bouzy : Associé de Broker Défense
Expert Cyber-escroquerie
Animé par Fily Kante
Fondateur ID Protect
Le 1er Outil contre l’usurpation d’identité
Le dark web, terrain de jeu des usurpateurs d’identité
Derrière l’écran noir du dark web, les identités s’échangent comme des marchandises. Un scan de passeport, un relevé de compte bancaire, une photo de carte d’identité : ces documents volés s’achètent en quelques clics, à des prix dérisoires. Certains forums spécialisés affichent même des « packs complets » avec justificatifs de domicile et accès à des comptes en ligne. Le vol d’identité est devenu un business, avec ses codes, ses vendeurs, ses clients.
Personne n’est à l’abri !
L’usurpation d’identité, une menace qui nous concerne tous
La méthode est souvent simple : un mail piégé, une fausse annonce, une page d’administration bancaire imitée. La victime transmet ses informations sans s’en douter. L’escroc les exploite ensuite pour ouvrir des comptes, souscrire à des crédits, voire usurper l’identité pour escroquer d’autres victimes.
L’utilisation de plus en plus fréquente de la crypto
À ce schéma s’ajoute désormais la cryptomonnaie. Sur les plateformes frauduleuses, on exige le règlement en bitcoin, en USDT ou dans d’autres cryptomonnaies. Le virement bancaire disparaît !
Mais contrairement aux idées reçues, les transactions en cryptomonnaies sont parfaitement traçables : voir notre article sur le sujet.
Des réflexes numériques à adopter au quotidien
Pour se protéger, il ne suffit plus d’avoir un bon antivirus. Il faut refuser de transmettre le moindre document personnel à une entité non vérifiée. Il faut aussi surveiller régulièrement ses comptes et utiliser des mots de passe uniques. Surtout, il faut rester méfiant. Un message mal formulé, un site mal conçu, un interlocuteur trop pressé : ce sont autant de signaux d’alerte.
Le dark web n’est pas un mythe. Il fonctionne à plein régime. Et tant que les données personnelles resteront accessibles, l’industrie de l’usurpation d’identité prospérera.
